L'avenir du diesel en France et en Europe, débats pour la qualité de la vie

Le problème de cette histoire est qu'après avoir incité les français à rouler en diesel, les pouvoirs publics font maintenant marche arrière.
Je ne parle pas de la légitimité du changement mais du problème engendré par cette inversion de vapeur car il en va de la rentabilité de l'utilisation d'un véhicule même si un bon nombre d'automobilistes s'est trompé avec cette notion...
Par les temps qui courent c'est la loi du porte-monnaie qui prédomine et tant qu'un type de véhicule sera plus économique qu'un autre et bien on le choisira au détriment de l'autre.
Pour la rentabilité il y a 2 notions principales qui entrent en jeu : le prix du véhicule et sa consommation ; vient ensuite le coût d'entretien (et je ne parle pas de la fiabilité, assurance etc...).
Alors que faut-il faire pour rendre l'essence plus attrayante que le diesel ?
Baisser le prix des voitures ? Je n'y crois pas trop ou du moins pas de façon significative...
Baisser le prix des carburants = baisser fortement les taxes ? Là je n'y cois pas du tout même si tout le monde le souhaiterait vivement ! Car cela voudrait dire un manque à gagner dans les caisses de l'Etat et vu la situation ça ferait mal !
Le problème est simple à comprendre mais il l'est beaucoup moins à résoudre si l'on veut préserver le pouvoir d'achat...
Pour info je n'ai pas vu l'émission dont tu parles DALORS alors peut-être y a-t-il des éléments qui m'échappent

Maintenant Il faut assurément dissuader les automobilistes d'acheter des véhicules diesel et la manière la plus logique consiste à revoir les barêmes du bonus écologique qui privilégie contre toute logique le diesel alors que c'est le plus gros pollueur sauf pour le Co2. Ce serait vraiment le minimum à faire.
Autre façon plus radicale,, baisser la tipp essence de 10 cts et augmenter la tipp gas oil d'autant, ceci rétablirait l'équilibre aujourd'hui rompu en faveur du gas oil sans déséquilibrer les finances publiques bien au contraire . En effet on éviterait ainsi d'importer du gas oil à prix d'or comme c'est le cas actuellement.
Mais La difficulté majeure est industrielle , pénaliser le diesel plomberait encore un peu plus l'industrie automobile Française et dans la période économique actuelle aucun gouvernement ne va s'y risquer.
En france , nous continuerons donc encore longtemps à nous empoisonner les uns les autres à grands coups de micro particules.
Merci Peugeot , merci Calvet.

Salut,

Voici ce qui attend les automobilistes qui roulent en véhicule diesel:

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Cette mesure ne passera pas sans déclencher de très vives réactions de la part des :

- nombreux adeptes du diesel,
- constructeurs,
- transporteurs et
- particuliers utilisateurs

Certes mais l'exception Française dont on retarde sans cesse l'atténuation vis-à-vis de nos voisins voir du monde entier commence réellement à poser de (gros) problèmes :
- Balance commerciale,
- Fermeture de raffineries locales par sous exploitation de l'essence,
- Perte d'indépendance énergétique (40% du gazole est d'importation Russe),
- Coûts induits pour le consommateur (achat, entretien et carburant),
- Santé publique (suie, NOx),
- etc etc.

Tout ceci en ayant maintenant perdu le principal avantage du choix Français du tout diesel : la préservation des constructeurs automobiles Français.

Alors revenir à la raison ?
OUI et le plus tôt sera le mieux ou moins douloureux (transition par paliers) mais... on ne pourra pas y couper.

Les choses ne sont pas si simples à résoudre et résultent d'une trop longue politique du "tout diesel".
La solution ne serait-elle pas de rouler au "Calva76" mais "l'usage interne" de ce produit reste à privilégier.
Tchin Tchin !

A la tienne !
Par contre pas de solution miracle et surtout pas unique !

Exemple simple :
Si la fiscalité des entreprises permettais de récupérer la TVA de TOUS les carburants sans en privilégier un (le gazole entre autre ) on pourrait plus facilement voir des utilitaires ou les taxis rouler au GPL, GNV, E85 ou même essence en classique/hybride comme je l'ai vu Suisse en Italie en Allemagne ou dans les pays nordiques (toute l'Europe sauf la France quoi ).

Nous avons un retard énorme à combler dans le domaine :
1,5 millions de véhicules GNV rien qu'en Allemagne et Italie (c'est inconnu chez nous),
450 000 véhicules FlexFuel dans toute l'Europe (et je ne vous parle pas du Brésil ou le parc automobile est FlexFuel à 80%).
Plus de 1600 pompes d'éthanol (E85) en Suède contre 300 seulement en France pour un parc automobile 6 fois plus grand.

La voie à emprunter sera longue et difficile.

Ce que dit calva n' est pas du tout faux, c' est comme les voitures BVA, elles étaient critiquées pour diverses raisons, qui ne sont plus justifiées, mais on en voit de plus en plus, le diesel va aussi par palier disparaitre mais progressivement. Je pense que le GO va progressivement augmenter plus vite que le 95 et 98, en Espagne le GO + est plus cher que 95 et il y a peu d' écart entre le GO et le 95. Avec le dernier quinquénat l' augmentation du prix (GO) n' aurait pas pu passer mais avec le nouveau, la pilule passera mieux. Il est vrai que si le français comptait mieux, à moins de 15000 km/an, il vaut mieux rouler au 95 ou GPL, GNV et celui qui fait pas mal de ville d' hybride.

D'autant plus que je roule en BVA depuis 25 ans...

Le problème est que la plupart sont maintenant habitués aux diesels performants et économiques. Avec la montée du prix du gazole, le seul moyen de conserver le même budget carburant sera de prendre une auto moins puissante et donc plus économique.

Moi aussi Calva je roule en BVA, mais depuis moins de temps que toi, DSG pour être plus précis et la prochaine sera aussi en BVA en plus en consomme moins, avec un plein de 55 l , je fais plus de 800 km .

Le rééquilibrage des prix respectifs du gas oil et du SP95 n'est pas une opération extrordinaire à opérer, ceci se traduirait par une augmentation du gas oil de 12 centimes et une baisse identique du SP95. Avec un écart final de 5 centimes en faveur du SP95. Ceci n'aurait donc rien de monstrueux pour peu que les cours du pétrole ne connaissent pas une forte augmentation dans le même temps.
En effet, certaines années la variation du prix des carburant sur un an est de cet ordre et nous sommes bien obligés de nous y adapter.
Encore une fois il s'agit de santé publique, si les tribunaux sont saisis du problème comme pour l'amiante ou l'hormone de croissance , on verra les politiques réagir au triple galop.